Lakhlef Jérémy

Histoire contemporaine
Doctorant (Avignon Université)
jeremy.lakhlef@alumni.univ-avignon.fr

 

Doctorat

Thèse en histoire sous la direction de Frédéric Monier, Professeur des Universités à l’Université d’Avignon depuis la rentrée 2017.

Titre du projet de thèse

Les Bas-Alpins et le péril guerrier, du renforcement de la Ligne Maginot à la mémoire départementale du second conflit mondial.

Résumé du projet de thèse
Cette thèse s’inscrit dans une ambition de décryptage du second conflit mondial avec une trame chronologique large qui dépasse les dates officielles généralement admises. Certains intitulés de séminaires EHESS sur la seconde guerre mondiale (2016-2017), sans oublier les conseils de notre propre Directeur de thèse, nous ont plus facilement portés sur cette réflexion générale et ce besoin d’un regard plus large. Plus généralement ce regard mêlant thématique de la guerre, de la paix et de la société française sur le temps complexe du premier XXe siècle (1911-1946) est bien connu des concourants au Capes et à l’agrégation d’histoire et bien que nous nous en limitions aux années 30 et 40 et à la mémoire d’après guerre, nous nous englobons dans une tendance historiographique propre à ce début du XXIe siècle.
Cependant notre but n’est pas d’inscrire ce conflit dans un débat globalisant mais d’en percevoir son impact à une échelle géographique suffisamment réduite et abordable dans le cadre d’un travail de thèse, à savoir celle du département des Alpes-de-Haute-Provence. Il s’agit à la fois de comprendre les formes de réactions, de prévisions, de perceptions qui sont associés à cette guerre tout en soulignant les possibilités de dépendance de ces variables par des « déterminismes », des particularismes locaux affiliés aux Basses-Alpes (ancien nom du département).
Dépasser la « frontière » de la guerre de sa simple officialité que lui confère les hommes au travers de bornes chronologiques trop rigides et réductrices c’est aussi ne pas se borner à limiter comme un calque les faits sociaux et la culture de guerre au diktat de la seule suprématie des états de guerre.
L’idée plus générale de guerre « sans fin » ou « continue » est d’ailleurs une tendance historico-mémorielle actuelle.
La problématique principale de notre travail est la suivante : Quelle place prend le spectre de la guerre dans la vie administrative et quotidienne des Bas-Alpins ? D’autres questions secondaires introduiront notre  réflexion, notons un exemple : le département se perçoit-il en « département frontière », synonyme de danger, comme dans le Nord-Est de la France ? Le cas échéant, jusqu’où porte l’impact de cette effet de « frontièrisation » ?

Mots clés
Seconde Guerre mondiale ; Basses-Alpes ; État d’esprit ; entre-deux-guerres
 

Formation

Mémoire de Master en histoire contemporaine, obtenu en 2016 à l’Université de Caen-Basse-Normandie, avec l’intitulé suivant : ‘‘Les maquis bas-alpins entre spécificités et interactions dans l’environnement social et guerrier. Étude sous le prisme de la Libération (6 juin-20 août 1944)”
 

Séminaire de recherche

2018. Participation au séminaire  “Secret et clandestinité” (F. Monier, Avignon Université).